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Author: Admin | 2025-04-27
Une goutte d’eau dans l’océan ! – 0,08% de la production mondiale de CO2 serait émis par le réseau Bitcoin. C’est en tout cas ce qu’affirme CoinShares dans son rapport de janvier dernier. Des chiffres très éloignés de la catastrophe énergétique rabâchée à longueur de news dans le seul but de faire du clic. Focus sur ces nouvelles données qui pourraient bien nous permettre de distinguer le vrai du faux.Un narratif tenaceSigne des temps, depuis 2017, le Bitcoin est passé de pyramide de Ponzi à catastrophe naturelle. Une évolution en soi me direz-vous. Dès lors que la première assertion s’est avérée de plus en plus difficile à défendre, les détracteurs de Bitcoin ont été obligés de changer leur fusil d’épaule. Depuis lors, de nombreux articles nous répètent inlassablement les mêmes poncifs.Faites l’essai ! Lorsque que l’on évoque le sujet Bitcoin avec des personnes novices dans le domaine, les deux mêmes qualificatifs reviennent inlassablement dès les premières secondes d’échange. Cette méconnaissance est normale. Le Bitcoin reste un nouveau né à l’image d’internet à la fin des années 90’. Il est donc logique qu’il ne soit pas connu de tous et encore moins utilisé. Mais les médias en profite !Pollution et Darkweb. Attardons-nous sur le premier d’entre eux : le Bitcoin est-il si polluant ? Essayons d’enrayer cette machine infernale ! Celle qui tente depuis des années d’envoyer six pied sous terre et sans véritable argumentaire les innovations naissantes telles que Bitcoin. Plongeons au cœur du rapport CoinShares.La méthode de calcul de CoinSharesEntendons-nous bien d’abord sur le fait que le réseau Bitcoin n’émet pas en lui-même de CO2 pour fonctionner. Ces émissions sont calculées par CoinShares de manière indirecte et établies sur la base de la consommation électrique moyenne des machines de minage. Si l’entièreté de l’électricité produite sur Terre était renouvelable, le Bitcoin fonctionnerait aussi à l’énergie verte, c’est une évidence.CoinShares s’est d’abord intéressé à la consommation électrique du réseau Bitcoin afin d’en faire une moyenne à l’échelle du globe. Pour cela, les statisticiens ont répertorié le nombre d’ASIC – machines servant à miner du bitcoin – en fonctionnement à chaque instant. A partir des données de consommation de ces machines et de la puissance de calcul (Hashrate) du réseau, ils ont pu en tirer une moyenne mensuelle en TWh (térawatt-heure).Ils ont ensuite localisé les mineurs et leurs machines de minage à travers les différentes régions de la planète. Chaque zone possède ses propres sources de génération d’électricité et donc d’émission de CO2 associée. En effet, les équivalences en émissions de CO2 ne sont pas les mêmes pour 1 TWh produit par un barrage hydraulique ou via une centrale à charbon.Ceci fait, ils ont pu croiser la consommation d’électricité du minage avec la source utilisée et son impact dans les émissions de gaz à effet de serre.La part du Bitcoin dans la production globale d’électricitéGrâce à cette méthode, CoinShares a pu estimer chaque mois la consommation d’électricité du réseau Bitcoin. En 2021, celle-ci s’élevait à 82 TWh en moyenne. Avec un
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